Au coeur des Grandes Thermes de la Bourboule, les miroirs aux formes rondes sont suspendus sur les roches volcaniques de la région. Réduite à l’épure, cette installation oppose les éléments et invite au dialogue par une mise en abîme. Les miroirs assemblent deux types de surface. Une partie métallique réfléchissant l’environnement : le tain, l’autre partie plus opaque car polie par le geste d’un dessin circulaire et inégale. Ce mouvement transforme la réflection. On y voit alors des ombres par la transparence et le reflet de la vitre. En socle, les orgues brutes sont adoucies, leur grain illumine et prend vie en reflétant la lumière. Le miroir et la roche s’accordent ainsi par leur différence, là où puissance et vulnérabilité se rejoignent. L’écho d’une conversation s’installe entre ces formes vivantes, amplifiant la présence d’une énergie infinie. Collaboration avec l’artiste Kim Coiffier
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Sculpture - Composition de miroirs recyclés installés sur des orgues volcaniquesExposition aux Grandes Thermes de La Bourboule.Projet réalisé pour la ville de la Bourboule lors d’une résidence avec le collectif d’artiste NNIPAS.
Exposition aux Grandes Thermes de La Bourboule.Projet réalisé pour la ville de la Bourboule lors d’une résidence avec le collectif d’artiste NNIPAS.
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Je propose une intervention de recyclage pour rendre visible le passage de l’eau. Dans un cabinet transparent placé au coeur des Grand Thermes de La Bourboule, des morceaux de tuyaux et jointures sont alignés - cette installation s'apparente à l'exploration d'un laboratoire de recherche. Lors de ma premiere visite aux thermes, j'ai été attirée par la pigmentation des résidus déposés sur les tuyaux usagés. Je décidai alors de les extraire des sous-sols pour travailler l’intensité de leurs couleurs. J’agis sur le cuivre en sectionnant et en assemblant la matière pour la composer comme une peinture. Les fragments décomposés subissent un traitement de polissage semblable aux passages des courants continus de l’eau, mais aussi du temps. À travers le souvenir des ces formes, j’organise un langage visuel modulable propre. Ces éléments détournés ne remplissent plus la fonction à laquelle ils sont communément associés et deviennent énigmatiques. Certains s’encastrent, d’autres existent seuls ; par la simple présence de pigments. Le projet magnifie le dépôt de l'oxydation et l'on découvre un territoire imaginaire semblable aux planètes telluriques. On examine l'écorce craquelante du vert de gris contrastant avec la pureté du cuivre. Le manteau neigeux, la beauté endogène amalgamée par la temporalité de l’eau.
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Une installation de 20 pieces (tuyaux et jointure recyclés) deux grand tirages photographiques Titre
Photo Ava du Parc
Collaboration Chateau Guiot
Gardiens des sarments : passage des âmes :
2 œuvres intérieur/ extérieur
Une parenthèse de tranquillité, entre des rangées tracées par la nature, parmi les vignes. Deux colosses végétaux, gardiens silencieux, sentinelles de l'au-delà. Branches, racines, souches de sarments, pieds de vignes recyclés forment une toile, un écheveau vivant, qui tel un réseau sanguin redescend du toit vers la terre, protège la pierre. Dans la demeure, s’abritent les âmes des travailleurs du terroir. Leurs forces unies œuvrent à extraire le goût de la terre, le transcender en saveurs, le transmettre au monde.
L’œuvre a l’intérieur du Mazet est une toile faite de morceaux d’écorces.
Etranges palmes, entre objets rituels et voiles de bateaux dont l’imaginaire pourrait renvoyer au lointain Pacifique. Patiemment cousues puis teintes, ses fibres fragiles et cassantes reflètent la lumière elles proposent, dans un jeu de tensions et de textures, une cartographie vivante et onirique.
Une ode à l’équilibre et à la légèreté.
Le Mazet est une ode dédiée à mon cher ami Philippe Raoux, collectionneur d’art et ancien propriétaire du château D’Arsac lieu inspiré où l’art contemporain se marie avec les vignes. Cet homme était un guide éclairé qui a insufflé en moi la persévérance , la patience, et le questionnement indispensables au rapport que j’entretiens avec l’art et la nature. Cette quête, attentive à la terre, maîtresse du temps de la création et de son infinie exploration, est en sa mémoire.
Collaboration with photographer Fred Stucin
C’est avant tout un travail spontané en rapport aux événements. les attentats du 13 novembre 2015. Une expression totalement libre, faire des images... des gestes mélant le médium de la photographie et du dessin. L’expression du dessin donne à voir la représentation du parcours inscrit sur l’image révélant l’anonymat du quotidien et du lieu. Ce geste témoin d’un destin modifié, la trace d’un parcours banal qui par ailleurs représente le calque du hasard sur la réalité de la photographie. Chaque lieu aussi dérisoire qu’il soit peut être soudainement modifié, chaque destin peut être changé. La trace est le point de rencontre. C’est avec un regard libre que nous voulions témoigner et accorder nos écritures. Révélé le mouvement du geste de la marche soulignant la liberté de circuler dans une ville. Une ville vivante et animée par un quotidien libre, faire voir le parcours des gens dans des lieux anonymes.”
A serie of 20 large scale drawings with dry pastel, I offer a gander at chaos entrapped within magnified rhythmic lines, suggestive of the organic fluctuations of landscapes and wildlife. Equilibrium is materialised through the reassurance of repetition and cycles.
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dry pastel on paper 100 x 140 cm
In a homage to the ever-fluctuating elements of our micro and macro cosmos, raw canvas is exhausted to manipulate form and texture through a rigorous process of painting, folding and layering.
Map of St Emilion region in Bordeaux, commissioned by Caroline Teycheney with the input of the interior architect Sybille Holmberg
The Rythme of the pencil stroke lines balances out the complementary colors that show seasons on the located St Emilion region.
Pencil on raw canvas
4000 x 2800 mm
Exhibition at Leica head quarter Germany
serie of photograph mixed technique with drawings
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In this collaboration between a photographer and an artist, processes and ways of looking come together to compose a series of surreal and dreamlike portraits of musicians, filmmakers and artists. The title of the project les invisibles refers to the hidden forms and imperceptible creatures that make up our aura. David Lynch is the first portrait in the series and acts as the director in this exploration to capture the invisible, drawing forth that which the spotlight conceals. Julien Mignot catches these sightings of les invisibles, finding a significant moment within ephemeral encounters at the festival. The photos shift elsewhere as artist Camille Rousseau gives form to the creatures with her lines and marks, using the unique intimacy of drawing, her lines and marks trace out their presence. Each portrait is different encapsulating the little divinity.
A serie of 40 drawings created with carbon paper.
Pattern, rhythm, and repetition -
The Delights of drawing blind led by the rythm of the music the gestures of my hand guiding My way of thinking
the pictural images.
Inspired by the Rorschach test, the series brings together organic patterns in symmetry, traced and repeated in gold and mineral tones. A visual study of complex algorithms connecting human made and the natural world, the result is my interpretation of the art of the vanité skull.
Collaborating with designer Alice Balas, this collection adorns a limited edition of unique leather pieces made in Paris
In 5 nature morte photographic portraits, I created a seemingly natural environment with the use of scavenged earth, minerals and stones, combined with bold pigments and glass. The result is a gesture towards the fragmented sanctuary of the natural world; one that can be acute and fleeting within the illusion of calm and continuity.
branche ligneuse grimpante, est aussi une branche de vigne de l'année, à partir du moment où elle est lignifiée.
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Inspired by the pirouette of vines against the alluring landscapes of the Médoc region of France, I reimagine the synergetic flow of the vines in fluid gestures. Reflective of the rich hues of the region’s earth and flora, the intense pigments and bold lines speak to the intricate yet fragile process of vinification; often at the mercy of the natural forces of the land.
on raw canvas linen
250 x 130 cm
Antique Gold
Rapid traces in haste and repetition convey an inherent need to capture a moment.
Against the black matte paper, gold traces absorb and reflect light creating depth and movement in a contrast of perception, suggesting the presence of an ancient liminal being.
The Blue Collection is a study of natural metamorphosis through the lifecycle of an egg. From creation to birth, I capture the chaos and stillness that shape the narrative of our entrance to this existence.
Titles of the following drawing above
1-The more I try to erase you
2-The more vivid you become
Original drawing
100x67 cm
Acrylic ink and carbon paper